Sainte déposition

Les collections de cet hôtel particulier du faubourg Saint-Germain étaient éclectiques, naviguant de la Renaissance au cubisme. Il y a dans ce panneau de chêne de l’école anversoise vers 1530 du recueillement et de la tristesse devant la Déposition du Christ, mais aussi une part de préciosité – dans les atours de Marie-Madeleine par exemple. Au XVIe siècle, Anvers est le cœur économique des PaysBas, et pas encore le centre artistique qu’il deviendra au XVIIe sous Rubens notamment. Une école de peinture s’y développe autour d’une guilde garantissant l’éducation des jeunes talents. Le style y est celui d’un gothique tardif mâtiné de maniérisme, et c’est bien ce dont témoigne cette scène, emportée à 38 840 €. La peinture religieuse était représentée également par une Vierge à l’Enfant avec saint JeanBaptiste (77,5 x 72 cm) attribuée à Anton Raphaël Mengs(1728-1779), retenue à 19 320 €.
D’un tout autre esprit, l’épreuve en bronze à patine verte de Personnage mythologique, le sculpteur (45 x 21 x 21,5 cm) d’Ossip Zadkine (1888-1967) – voir page 75 de la Gazette n° 11 – recevait 26 404 €, et une bague en or jaune serti clos d’un diamant rond de taille brillant de 3,53 ct, 19 964 €.
JEUDI 23 MARS, SALLE 14 – HÔTEL DROUOT. AUDAP & ASSOCIÉS