De la Haute-Époque à la fin du XIXe siècle, d’exceptionnels ébénistes, menuisiers, sculpteurs et bronziers ont développé un savoir-faire qui n’a cessé de fasciner les amateurs et de mélanger les matériaux rares : marqueteries de bois précieux, marbres, porphyre, bronze, argent etc.
Certains noms d’artisans de génie comme André-Charles BOULLE au XVIIe siècle, NOGARET, OEBEN, JACOB et RIESENER au XVIIIe siècle, MARCION, JACOB-DESMALTER et MOLITOR sous l’Empire puis, BEURDELEY ou encore LINKE et KRIEGER au XIXe siècle, ont hissé l’artisanat au plus haut degré de l’Art. Leur estampille demeure au XXIe la signature d’un travail inégalé.
Un guéridon en bronze doré par la maison BARBEDIENNE orné d’un plateau monogrammé en micro-mosaïque était ainsi adjugé 72.000 € en 2017 ainsi qu’un guéridon en bronze doré et plateau de marbre de SORMANI 13.000 € cette même année et une petite armoire par KRIEGER pour 14.500 €. Le mobilier ancien et les objets d'art captivent encore bien des regards, à l’exemple d’une exceptionnelle paire d'encoignures livrées par Martin CARLIN à la dauphine Marie-Antoinette, adjugée 51.600 € et préemptée par le château de Versailles en juin 2021.
Le collectionneurs du XXIe siècle sont toujours sensibles à la beauté de ces objets d’arts raffinés, sculptures, flambeaux, faïences, porcelaines de Sèvres et de Meissen, tabatières et autre objets du quotidien. Une pendule Rocaille à l’Amour astronome du bronzier SAINT-GERMAIN par l’horloger GOSSELIN à Paris fut adjugée 38.000 € ; une pendule squelette d’époque Louis XVI en bronze doré et plaques d’émail par BRUEL à Paris pour 33.000 € ; une paire de sculptures représentant la Vénus Médicis et le Faune Médicis en bronze de la fin du XVIIIe siècle pour 38.000 €.