BARBEY D'AUREVILLY Jules. Les Quarante médaillons... - Lot 64 - Audap & Associés

Lot 64
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BARBEY D'AUREVILLY Jules. Les Quarante médaillons... - Lot 64 - Audap & Associés
BARBEY D'AUREVILLY Jules. Les Quarante médaillons de l'Académie. Paris. Albert. Savine, 1889 ; in-12, reliure ancienne maroquin vert pré, sur le plat supérieur décor à froid d'une flèche fichée dans une cible qui porte le chiffre quarante ; mosaïqués sur le plat inférieur épée et tenue d'académicien sur une chaise avec coupole dans le fond, dos à nerfs, doublures de maroquin rouge encadré de filets dorés, gardes de soie rouge, tranches dorées sur témoins, couverture et dos (G. Huser). Seconde édition en partie originale. ENVOI AUTOGRAPHE EN TÊTE : « À Madame Laure ces épigrammes désespérées et inutiles ! Mais qui vous plairont malgré cela. Son dévoué ami J. Barbey d'Aurevilly ». EXEMPLAIRE UNIQUE, CONTENANT QUARANTE LETTRES AUTOGRAPHES SIGNÉES D'ACADÉMICIENS DE L'ÉPOQUE placées en tête des chapitres qui les concernent (parfois avec l'enveloppe). PROSPER MÉRIMÉE. À un « cher ami » : « Ce n'est pas une petite affaire que de composer une inscription. Je ferai de mon mieux cependant. Pourquoi ne mettriez-vous pas : aux armées françaises, supprimant le mot de gloire qui est devenu bête parce qu'on en a trop abusé » (1 page in-8). VICTOR HUGO. « Nous voudrions bien que vous vinssiez, vous et votre cher fils, dîner avec nous, optima poeta !? Oui n'est-ce pas ? » (1 page in-8). ALPHONSE DE LAMARTINE. À son cher Léon sur la politique rationnelle. Texte paru dans la Revue européenne d'Edmond de Cazalès en septembre 1831, qui fit l'objet d'un tirage à part. « Demandez à Cazalès trois ou quatre de ma lettre politique pour vous et vos amis ». (2 pages in-8). ALFRED DE VIGNY. Au directeur du théâtre de l'Odéon, Pierre Martinien dit Bocage. Il demande que l'on veuille bien lui « envoyer une loge lorsque l'Odéon jouera François le Champi [de George Sand]. Je suis assurément le seul habitant de Paris qui ne l'ait pas encore applaudi ». (Paris, 7 mai 1850 ; 1 page in-8). VICTOR COUSIN. Aux éditeurs Bossange, à propos des oeuvres de Platon qui paraîtront à partir de 1822 : « Hier je suis allé à Paris une demi-heure et j'ai fait porter chez vous les trois premiers dialogues qui doivent entrer dans le premier volume et en composer la moitié » (Cachan, 7 février 1822 ; 2 pages in-8). FRANÇOIS GUIZOT à Félix Martin-Dois. « J'ai lu avec un vif intérêt le manuscrit du feu roi Louis XVIII que vous avez bien voulu me communiquer. C'est un document historique très sérieux, dont l'authenticité n'est pas douteuse puisqu'il est tout entier de la main du Roi et dont la publication serait un vrai service rendu à l'histoire de notre temps ». (Félix Martin-Dois publiera ce manuscrit inédit en 1839 ; 1 page in-8). CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE. À un dirigeant de La Revue (Louis Janet ? Charles Malo ?). « J'ai reçu l'exemplaire des Annales romantiques que vous avez bien voulu m'offrir. Je vous prie de recevoir mes remerciements ainsi que pour y avoir inséré la pièce que je vous avais recommandée » (10 février 1831 ; 1 page in-8). Suivent trente-trois lettres signées de S. de Sacy, Octave Feuillet, Ampère, V. de Laprade, Ponsard, Mgr Dupanloup, du comte de Ségur, d'Émile de Girardin, de Montalembert, etc.. EXEMPLAIRE LUXUEUSEMENT ÉTABLI EN RELIURE MOSAIQUÉE ET DOUBLÉE DE HUSER. De la bibliothèque de Robert Nossam, amateur de littérature entre les deux guerres avec ex-libris et de la collection d'autographes de Philippe de Flers, catalogue, 2014, n° 7.
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