Micromosaïque champêtre

La fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle ont constitué un âge d’or pour les micromosaïques italiennes, portées par le goût pour l’Antiquité des touristes affluant à Rome, et le talent de l’un de leurs meilleurs représentants, Gioacchino Barberi (1783-1857). Emportée pour 7 872 €, cette scène de coq, poule et poussins dans un paysage (4,5 x 7 cm) a été exécutée selon son esprit. Parmi les autres objets de charme proposés le mardi 13 mai à Drouot, par Audap & Associés (Mme Letourmy-Bordier), figuraient également plus de soixante éventails, dont un rare modèle français de commande négocié à 4 141 € (voir Gazette n° 18, page 59). Il montre un concert au salon, peint par Léon Hingre (1860 - vers 1927) sur un cartel entouré de dentelle, sur une monture en écaille travaillée dans le goût de Louis-Honoré Henneguy.