Trop chou, le bouledogue !
Le Moyen Âge fit du doguin le meilleur ami des dames de haut lignage et, en signe de fidélité – qualité attendue de l’animal comme de ses maîtresses –, l’installa aux pieds de leur gisant. Ces petits compagnons des tombeaux étaient des chiens d’agrément et non de chasse : il s’agissait de dogues miniatures, ancêtres des bouledogues actuels. Depuis, ces descendants de la grande famille des molosses ont su donner de la voix et vivre leur propre vie, portraiturés en peinture et en sculpture par les meilleurs artistes. Théodore Géricault, Henri de Toulouse-Lautrec puis Rembrandt Bugatti ont adoré leur frimousse particulière, si attachante. Et aujourd’hui, dans les rues de nos grandes villes, il sont parmi les chiens les plus souvent croisés !
Travail probablement anglais, seconde moitié du XVIIIe siècle. Tabatière en forme de tête de bouledogue, racine d’améthyste, h. de la monture 7 cm, poids brut 245 g. Hôtel Drouot, 6 novembre 2024. Audap & Associés OVV. MM. Emeric & Stephen Portier. Adjugée
14 881 €