un nouveau départ pour le "shin-hanga" ?
L’estampe au titre évocateur est signée Kotondo ga. Le cachet de l’éditeur Ikeda Shoten est apposé, ainsi que la date Showa 8 (soit 1933). Cette planche fut éditée par Ikeda à cent exemplaires seulement, avant que la matrice ne soit détruite. La composition est d’une grande simplicité, laissant s’épanouir toute la féminité de cette femme aux cheveux immenses. Ce tirage est reproduit dans Shin hanga : Les estampes modernes du Japon 1900-1960 de Chris Uhlenbeck (Hazan, 2022, p. 113). Un exemplaire similaire est conservé au Museum of Fine Arts de Boston. Présentée à la fin de la vente, cette sublime estampe dégage une étrange sensualité ; nul n’y a été insensible.
L'ESTAMPILLE - L'OBJET D'ART - NOVEMBRE 2024