L’arme qui a conquis l’Ouest américain
Une collection de plus de 60 armes américaines était dispersée. Parmi celles-ci, des Colt – 31 056 € pour un modèle 1836 à cinq coups de calibre 36 –, un revolver Remington, type 1890 à percussion centrale – cédé à 6 429 € –, des carabines à percussion, et bien sûr la star : la Winchester 1873. Plusieurs modèles de cette arme d’exception qui a accompagné la conquête de l’Ouest – et a même donné son nom à un western d’Anthony Mann, sorti en 1950, avec James Stewart (Winchester 73) – étaient ici alignés. Le plus attendu était ce calibre 44 WCF, l’un des « One of One Thousand », produit seulement à une centaine d’exemplaires. Ce grand classique de la célèbre marque américaine, dont la fabrication a constitué une avancée majeure en termes techniques – grâce à sa culasse à levier de sous-garde et à son action de chargement par l’arrière –, visait juste à 64 700 €. Pourtant, l’armée américaine n’en passa pas commande au fabricant, probablement en raison de son coût, alors que les Apaches de Geronimo comprirent très vite son intérêt durant les guerres indiennes. Mais ce sont surtout les shérifs qui démocratisèrent cette carabine – les cow-boys rêvaient tous d’en posséder une –, avant que Billy The Kid, Buffalo Bill et Calamity Jane ne s’en emparent à leur tour.
MARDI 29 OCTOBRE, SALLE 7 – HÔTEL DROUOT. AUDAP & ASSOCIÉS OVV. MM. DEY, GOUVION SAINT-CYR.