Elegie de greuze

Élégie de Greuze
Comme Diderot, les contemporains de JeanBaptiste Greuze (1725-1805) ne tarissent pas d’éloge pour ses œuvres.
En 1765, on peut ainsi lire dans le Mercure de France que tous ses ouvrages portent «le sceau de la vérité la plus touchante, et d’une imitation si naïve et si fidelle de la nature, qu’ils attachent tous les regards». C’est particulièrement le cas de ses jeunes filles. Celle-ci, appuyant sa tête sur sa main, a été exécutée à la sanguine et à la pierre noire sur lavis brun (37 x 28,5 cm), une technique utilisée par l’artiste pour plusieurs études de têtes d’expression.
L’attitude de son modèle se retrouve dans un tableau récemment présenté sur le marché à New York. 20 000/30 000 € en sont espérés le jeudi 6, salle 14 à Drouot, chez Audap & Associés (MM. de Bayser, experts).